T’as où la culture ?
L’accès à la culture
Férue de culture, j’ai découvert avec émerveillement à mon retour en Valais il y a 8 ans, la diversité
et la richesse de l’offre aussi bien au niveau cantonal que communal. Grande fan de l’Abobo, j’ai
largement profité des différentes opportunités pour assister à d’innombrables spectacles,
expositions, concerts… Retraitée, j’ai souhaité m’engager activement dans un projet en relation avec
ma passion et l’occasion s’est présentée avec la création de l’association Chaval’Arts en automne
2023.
J’ai ainsi pu intégrer avec enthousiasme le comité en tant que secrétaire. Cette nouvelle structure,
apolitique et ouverte à toutes les formes de création, vise à promouvoir et encourager le
développement de la production artistique à Fully. Le but consiste à mettre en valeur les talents
artistiques de la commune en mettant sur pied différentes manifestations et en créant des synergies
avec d’autres évènements. Une exposition a déjà eu lieu et différents projets sont en cours
d’élaboration. Je me sens très privilégiée de participer à l’aventure dès son début et très stimulée par
les perspectives qui s’annoncent.
Par ailleurs, j’envisage de m’atteler à une réflexion en ce qui concerne la dimension financière liée
à l’accès à la culture. Cet aspect peut en effet constituer un frein en regard du coût plutôt élevé de
certaines prestations : musées, théâtres, concerts…
Mon souhait serait donc de trouver des moyens d’atténuer sensiblement l’obstacle à défaut de
pouvoir le supprimer. Pour ce faire, je prévois de collaborer avec les différents acteurs concernés au
niveau communal et pourquoi pas cantonal.
Mon engagement s’inscrit plus largement dans la stratégie culturelle présentée dans le Nouvelliste
du 1er mai, qui vise, selon les propos relatés dans l’article: «à adapter la politique culturelle du
canton aux réalités actuelles»…» en se basant sur une enquête qui concluait «que le public veut une
culture plus diversifiée, plus proche de l’autre, et plus accessible»…et en me retrouvant tout à fait
dans les propos suivants, à savoir : «que la culture joue un rôle d’intégration et favorise la cohésion
sociale».*
La crise sanitaire a d’ailleurs démontré – et c’est à mes yeux un bénéfice que l’on peut relever et
apprécier après avoir traversé cet épisode chaotique – la nécessité de disposer d’espace où
s’émerveiller, s’émouvoir, admirer, s’interroger, dans une démarche dépourvue d’impératifs
économiques. J’ai lu également qu’il a été constaté scientifiquement que face à la beauté le cerveau
produit de la dopamine, aussi appelée molécule du bonheur !
D’un naturel optimiste et confiant, je suis prête à m’engager énergiquement pour tisser des alliances
et obtenir des résultats concrets.
*Article complet de Sarah Wicky, Nouvelliste du 1er mai 2024 : « Le Valais définit sa stratégie
culturelle».
Sybille Carron, 2024