Léonard Dorsaz

Je suis natif de Fully, ingénieur agronome EPFZ de formation, âgé de 59 ans et père d’une fille. Actuellement, j’occupe un poste à la Confédération avec la responsabilité de la surveillance de la production viti-vinicole et du contrôle du commerce des vins. Par ailleurs exploitant de 2 vignes, propriétaire de 2 vaches, je suis également gardien à la cabane du Fénestral, grand Maître de la confrérie des amis de la châtaigne. C’est donc dans la nature que je me ressource préférentiellement.
Priorités

  • Créer des liens entre les générations et cultiver l’esprit de solidarité et le plaisir du partage
  • Développer les principes de la durabilité: économiques, sociaux et environnementaux
  • Lutter contre les injustices, pour les droits fondamentaux et le progrès

À Fully, j’aime…

… La qualité de vie et retrouver les gens que j’aime.

T’as où les vignes ?

170 millions, dont 96 millions provenant essentiellement des propriétaires ou des exploitants, voilà des chiffres qui font saliver. Pour un tel investissement, un processus de démarche participative doit s’imposer sur Fully. Sinon, comment concilier les intérêts économiques des uns, sociaux et environnementaux des autres.
Le remaniement parcellaire, mesure au cœur du projet, est plus à concevoir aujourd’hui comme un aménagement du territoire qu’un échange de parcelles. Raser pour engendrer d’immenses blocs de monoculture intensive n’est plus d’actualité. A Savièse, la Commune s’est fortement impliquée dans le remaniement. Fully doit suivre cet exemple.
Dans le coteau de Fully, les papillons mélitée de la linaire et l’azuré du baguenaudier disparaissent. Le service forestier inter-communal propose dans des arbustes hôtes du mélitée. Une offre à saluer et à renforcer.
De nouveaux modes de cultures émergent, permaculture, ceps suivant les lignes de niveau, récupération et ruissellement de l’eau, viti-foresterie, cultures alternatives… Autant de nouvelles conceptions à éprouver et inciter.
Un oeno-tourisme qui se moque de ses impacts n’est pas souhaité. Mais pour cela à quand des chemins du vignoble dignes de ce nom, i.e où le marcheur ne risque pas de se couvrir de sulfate ?
La gestion des ressources est également au cœur du projet. L’eau devient une denrée de plus en plus disputée. Une séparation des réseaux d’eau potable et d’irrigation est une nécessité.

Le politique, la commune en tête, doit plus que jamais s’engager aux côtés des exploitants/propriétaires et mener ensemble ce projet à bon port.